mardi 8 novembre 2011

1971 : Les rejetés de l'année #2

COLD EYES OF FEAR
de Enzo G. Castellari


Les premières minutes font illusion et cette présence étrangère intrigue vraiment. Le pourquoi du kidnapping n'est pas encore définit, et le doute plane. Mais très vite le film devient lassant, à la limite du soporifique. Car en effet, rien ou presque ne se passe dans cette maison. Et ce n'est pas l'arrivée du second ravisseur dans la scène qui semble pourtant être la plus surprenante du film (sûrement parce que c'est la seule) qui va y changer grand chose.
Dévoilant au compte goutte leurs intentions et motivations, les 2 acolytes nous prennent également en otage et le temps semble aussi long qu'une nuit de séquestration. Tout se résume pourtant simplement : un accusé à tort, une vengeance ; voilà, il n'y avait pas besoin d'en faire un fromage. Et c'est un peu ce dont souffre le film : il est bourré de scènes rallongées, de séquences inutiles ou étirées (la palme revenant au nombre de minutes passées sur le téléphone en vue de savoir s'il est décroché ou non...) afin d'en prolonger la durée, mais qui au final ne font qu'endormir le spectateur. 
Et les quelques moment qui se passent en dehors du salon, moments qui devraient dynamiser le huis clos en apportant certaines réponses et un certain suspens (comme le coup de la porte), ne font en fait qu'accentuer le sentiment initial, celui de vivre au ralenti un court métrage qui a tout au plus 30 minutes d’intéressantes à proposer, et 50 ajoutées autour, pour combler.

Pr. Blood

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